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 La justice du loup - Ambroise Vauvert

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Ambroise Vauvert

Ambroise Vauvert
Admin
Messages : 1
Points : 0
Date d'inscription : 06/09/2017
Age : 29

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MessageSujet: La justice du loup - Ambroise Vauvert   La justice du loup - Ambroise Vauvert EmptySam 14 Oct - 1:32

Ambroise Vauvert
Nom : Vauvert
Prénom : Ambroise
Âge et date de naissance : 27 ans, né le 11 juillet 1990
Origine : Boston, Massachusetts
Sexe : Mâle
Orientation : Hétérosexuelle
Groupe : Créature
Race : Loup-garou
Rang : Régulateur
Métier : Régulateur
Avatar : Ricky Whittle
1 mètre 95, 98 kg, crâne rasé, une barbe légère et d’étranges yeux verts et sombres. Sportif car une bonne condition physique est nécessaire pour son métier, tu n’as pas envie d’en faire ton ennemi. Son bras gauche, le bras avec lequel il tire, est tatoué du poignet jusqu’au cou, mélange hétéroclites de symboles tribaux. Plusieurs autres tatouages se dessinent sur son corps, héritage de sa période universitaire tumultueuse. Enfin, un loup stylisé est dessiné sur son omoplate droite.
Il porte le plus souvent du noir, c’est la meilleur couleur pour ne pas voir le sang. Veste en cuir, jean, t-shirts, bottes militaires, qu’importe le style pourvu que ce soit pratique et tout-terrain. Son seul bijou est un vieux bracelet de cuir brun où était autrefois gravé un nom. Il est presque effacé maintenant.
Mental & Pouvoir

Ambroise est un solitaire endurci et c’est très bien comme ça. Il ne cherche pas à se lier aux autres, qu’ils soient humains ou Créatures. Son crédo : aucunes attaches, cela veut dire aucun sentiment. Lorsque l’envie se fait sentir, il sait trouver et séduire des femmes qui recherchent la même chose que lui et ces relations ne durent jamais plus d’une nuit. Ses amis se comptent sur les doigts d’une main. La seule personne pour qui il ait une réelle affection, c’est l’Alpha qui l’a ramené à la civilisation il y a 6 ans.
Sa seule fidélité va aux loups. Attention, pas les garous, les vrais loups. S’il doit tuer un garou, il le fera sans hésiter… Tout du moins, s’il a une bonne raison pour cela. Pour lui, tuer est un job, pas un plaisir. Il ne fait pas ce métier à cause d’une quelconque fidélité au Dirigeant, il n’a rien à faire de la politique, des complots et des règlements de compte. Son seul but est de rendre la justice, selon sa propre opinion. C’est pour cela qu’il souhaite toujours constater le crime lui-même avant d’abattre sa proie. Il ne tue que pour la communauté et se réserve le droit de refuser des missions, s’il les juge injustifiées. Son seul objectif est de maintenir la sécurité du monde des créatures.
Aucunes attaches, cela signifie aussi aucun chez-soi, aucuns meubles à emporter, aucune photo posée sur le mur. Actuellement, il vit seul dans un entrepôt désaffecté du quartier de Old Ballard qu’il a aménagé confortablement grâce à sa paye. Personne ne le dérange, pas même les squatteurs – ceux qui ont essayé d’entrer dans le lieu se sont, paraît-il, fait attaquer par un loup enragé. Sa paye, il la dépense en plaisirs éphémères, ses seuls objets précieux, il les garde dans le couvercle de sa mallette de snipper. Toujours prêt à partir, sa vie tient dans un sac.
Il pratique la boxe anglaise, la course de fond et la natation. Toujours seul. Parfois, il lui arrive de participer à des combats clandestins du quartier de South Park. Ce n’est pas tant pour l’argent que pour se défouler de cette vie citadine qu’il déteste. S’il le pouvait, il vivrait en forêt, que ce soit sous forme d’homme, ou sous forme de loup. Mais il sait que le risque est trop grand. Il a failli en payer le prix fort il y a six ans.
Enfin, parfois, il lui arrive de disparaître pendant plusieurs jours en forêt. Personne n’a alors plus de nouvelles de lui. Mais les randonneurs disent, pensant ses périodes, avoir aperçu entre-chien-et-loup, un immense loup noir, les fixant de ses grands yeux verts.
Mais il revient toujours.
Histoire

La nuit tombait sur le Mount Reiner National Park. Assis dans l’ombre des arbres géants, j’observais les eaux calmes du Bumping Lake qui s’étendait face à moi. J’attendais patiemment la proie. J’attendais et j’écoutais. On parle toujours du silence qui règne en forêt. C’est une connerie. Les forêts n’ont rien de silencieuses. Le moindre écureuil sautant d’une branche à l’autre, le moindre pas du cerf sur les feuilles mortes, le vent de mars qui fait frémir la canopée des arbres… Pour moi, c’est un hurlement constant, un opéra harmonieux et puissant, un langage plus clair et plus limpide que tous les mots des hommes. C’est la musique qui berce tous ceux de ma race. Je suis un loup. Un garou.

Même sous ma forme d’homme, cette berceuse constante m’enveloppe, m’étreint et me repose avec la constance languissante des vagues sur l’océan. Si je le pouvais, je vivrais ma vie en forêt. Hélas, à trop vivre en loup, on en devient un, perdant peu à peu la raison humaine qui nous a été offert par notre statut de créature hybride. J’ai beau désirer l’état de loup, je n’en suis pas moins un homme. Ambroise Vauvert, ainsi que me nomme l’état civil. Fils illégitime d’Eugene Vauvert, banquier d’affaire new-yorkais, d’origine française, et de sa maîtresse favorite, Nancy Hamilton, afro-américaine née de la banlieue pauvre de Boston. Mon géniteur possédait deux passions dans la vie, collectionner les voitures, et collectionner les maîtresses. Manque de chance pour lui, ma mère lui a fait un enfant. Evidemment, lui n’a jamais su qu’elle était une louve. Ah, ma mère… Elle, fille d’une meute solitaire, a grandi dans la misère des quartiers pauvres. A seize ans, elle travaillait au pawn-shop du coin. Deux ans plus tard, elle trouva un job de femme de ménage à la Boston University. C’est là qu’elle découvrit la littérature. Assistant clandestinement aux cours, elle découvrit l’œuvre des écrivains, notamment français. Elle qui n’avait jamais fini le lycée se prit de passion pour la poésie et pour son maître à penser, Paul Valéry. Ambroise de son vrai prénom, faîte le lien vous-même… Je crois que c’est ce qui l’a séduite chez ce banquier volage, il était cultivé, élégant, raffiné. Mais un enfant illégitime, dans ce monde d’apparences, cela pouvait ruiner une carrière humaine. A coup de chéquier, il a acheté le silence de ma mère et a disparu de nos vies. Ma mère, sa seule préoccupation fut que je puisse faire des études, avoir ce qu’elle n’avait pas eu. Elle a accepté l’argent. Et mon père ne revint plus jamais. Depuis vingt-sept ans, il n’y a que deux choses que je porte de lui : son nom et ma moitié humaine.

Ma mère est partie m’élever à Portland, seule. Aucune meute de cette partie du monde n’a de pitié pour une louve solitaire, compromise avec l’être humain. Elle et moi, nous sommes restés des loups sans meutes… Alors, bien obligés de vivre avec les humains, ma mère a enchaîné les jobs, souhaitant garder l’argent pour mes études, jusqu’à ce qu’elle remette le grappin sur un autre homme riche, lettré, et désireux de tromper l’ennui de son mariage avec une amante illégitime. Cette fois ci, il a divorcé et l’a épousé. Et elle était prête à tout lui céder. Je crois que ça, je ne l’ai jamais supporté. Vivre avec les humains, même coucher avec eux, c’était une chose. Mais vivre jusqu’à renier notre condition de loup, c’était impossible. Ma mère ne voulait pas seulement se marier, elle voulait, je crois, devenir humaine. Alors c’est devenu la guerre entre elle et moi. Deux années de cours de philosophie à l’université n’ont rien arrangé. Une brève période nihiliste, accompagnée de drogues, d’alcool et de tout ce qui pouvait me dézinguer le cerveau me poussa à tout abandonner. Je suis parti. Et ma mère a noyé la perte de son fils dans le bourbon haut-de-gamme et les liasses de 100 dollars. Fin de l’histoire. La solitude devint dès lors la plus douce compagne de ma vie. J’en ai fait ma voie. Pendant presque une année, je vécu comme un loup, sous ma seule forme animale. A tel point que je failli ne devenir plus qu’une bête. C’est la rencontre avec un Alpha qui m’a ramené à la raison. Il m’a aidé, m’a convaincu, m’a ramené. Je suis revenu vers le monde civilisé, mais cette fois-ci, celui des créatures. Et je suis devenu Régulateur.

Dans la symphonie ambiante, un bruit grossier de graviers remués me tire de ma réminiscence. A quelques mètres, sur les berges du lac, un couple se promène. L’homme, c’est un ados sur le retour, de vingt ans à tout casser, un blondinet mal habillé à la barbe de trois jours. Rien qu’à l’odeur, je sais qu’il en est déjà à plusieurs joints consommés ce soir. Le pauvre, vu sa tenue, c’est probablement un étudiant en spring-break parti camper près du lac. Quant à la femme, une Aphrodite à la peau aussi proche du marbre que ses cheveux étaient proche de l’ébène. Habillé comme une collégienne, façon Britney Spears, ma proie laissait ainsi paraître un air d’ingénue inoffensive. Erreur. Ils passent près de ma cachette sans même se douter de ma présence. Elle finit par faire asseoir l’homme près d’un cercle de pierre, préparé comme par hasard pour faire un feu. L’homme l’alluma puis s’assit près d’elle. Et leur discussion vira rapidement à des gestes plus charnels. J’ouvris la mallette à côté de moi et en sorti mon fusil de tir. Je montais le canon et entrai une balle d’argent chemisé de cuivre dans le chargeur. Un coup. Et c’était réglé. Je me posais sur un léger talus et pointait l’arme vers le couple. Et j’attendis encore un instant. Pour m’autoriser à tirer, je devais constater le crime moi-même. Ca n’était pas obligatoire, c’était une éthique purement personnelle. Et cela ne tarda pas. Alors qu’elle s’avançait vers l’entre-jambe du jeune homme, la femme sorti les crocs. Et elle le mordit à l’artère fémorale. Lui qui s’attendait à une gâterie… Ce fut la surprise d'abord qui lui arracha un cri. Il essaya de se débattre, il parvint presque à s’enfuir mais elle lui sauta dans le dos, le cloua à terre, tordant son bras au passage et reprit son repas du soir. L'homme cria de nouveau, mais cette fois, la détresse, la peur et la surprise laissèrent peu à peu place à des gémissements de plaisir. C'est probablement ce qui était le plus pervers chez ces créatures, leurs morsures offrait un plaisir libidineux à la victime. Et pris entre la douleur et l'assouvissement bestial, il ne restait plus que des cris étouffés que nul ne pouvait entendre dans ce lieu isolé. Elle procédait toujours ainsi. Toujours la même technique, toujours près d’un lac afin de noyer le corps après. Elle était si prévisible que ce fut un jeu d’enfant de la retrouver. J’aurais espéré mieux de la part d’une vampire ayant fait douze victimes. La treizième est en train d'agoniser de plaisir sous mes yeux. La tête de la femme est dans mon viseur. Mais j’attends qu’elle ait fini. Pas de témoins, c’est la règle. Autant que je n’ai pas à le tuer moi-même. Dans un dernier cri sourd d'une jouissance morbide, l'homme abandonne ses dernières forces. Je le sens mourir, exsangue. La vampire se relève doucement, comme ivre. Elle vient de s’enfiler cinq litres d’un coup, la salope. Elle ne l’emportera pas au paradis.
Je presse la détente.
En pleine tempe. Cœur en argent pur. Décès immédiat. Elle s’écroule comme une poupée de chiffon à côté de sa victime.

Ah... La satisfaction perverse de la proie abattue. Certes, j’aurais préféré la tuer avec mes crocs, mais pourquoi risquer des blessures inutiles ? C’est un travail et je ne mélange pas travail et plaisir. La vie de Régulateur, y’avait-il une meilleure voie pour un loup solitaire ? Pas de contrainte, pas d’attache, pas d’emmerdeurs… Et la liberté. La vraie. Celle qui vous pousse aux choix les plus drastiques, à l’abandon le plus total. La liberté sartrienne, douloureuse, que la plupart des gens réclament à grand cris mais s’empressent de fuir dès qu’ils en ont la moindre occasion. J’ai fait ce choix. Aucune possession. Ma vie se résumait à des plaisirs éphémères, que ma solde de chasseur de prime abreuvait avec abondance. Et si j’étais si bon, c’est que je ne laissais jamais de traces. Vous voulez savoir comment ?
Je me relevais et poussais un long cri de loup. En moins d’une minute, cinq, dix, quinze, vingt, trente loups apparurent à mes côtés. Des vraies, non des garous. Mais de fidèles compagnons tout de même. De fidèles compagnons affamés.
- A table mes amis ! murmurai-je
Et ils se jetèrent sur le corps du jeune homme tandis que moi j’emmenais celui de la vampire comme preuve auprès de l’Alpha que la justice des créatures avait été rendue.
I.R.L
Prénom/Puff : Ambroise
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Ulla Jönsson

Ulla Jönsson

Messages : 2
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MessageSujet: Re: La justice du loup - Ambroise Vauvert   La justice du loup - Ambroise Vauvert EmptyJeu 2 Nov - 19:59

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